Hors-série consacré à AIA Associés.

Un modèle en perpétuel mouvement
Trois générations marquent le cheminement de l’agence vers un modèle rhizomatique, dont les contours mouvants restent à cerner. AIA s’est modelée en plusieurs temps, selon différentes logiques. Tout d’abord, la création d’un bureau d’études pluridisciplinaires et d’une agence d’exécution d’architecture à Nantes sous le nom de CERA : Centre d’études et de réalisations d’architecture en 1965, qui devient AIA en 1979 suite à la loi sur l’architecture de 1977 permettant la création de sociétés d’architecture.
Dès les années 2000, alors que l’agence compte déjà plus de 200 collaborateurs, elle se saisit de nouvelles opportunités en s’associant à de grands noms de l’architecture ; c’est-à-dire en intégrant des structures existantes, autonomes, à l’échelle de ce qu’était l’Atelier de la Rize à l’époque, avec la personnalité d’Albert Constantin, soit une agence établie qui a marqué le paysage français. Au fil du temps, une série d’autres associations jalonne la constitution d’AIA. Progressivement, le relais est passé à des collaborateurs ayant fait carrière en interne, mais aussi aux fondateurs d’autres agences, intégrées selon différentes modalités, comme AA’E en 2008 pour son expertise environnementale ou la structure dédiée aux projets urbains, Intens-Cité, créée avec Jean-Pierre Buffi.
La réflexion sur la gouvernance consiste à asseoir le groupe dans sa dimension de grande agence, à passer par une recherche de forces vives qui accompagnent cette installation, et également par un travail global transversal à l’échelle du groupe. La constitution et la fédération de différentes agences autour d’un projet commun, AIA, marquent ainsi les 2ème et 3ème générations.