Une déclaration annuelle simple, rapide et sans surprise !
Dans un secteur en constante évolution, les architectes doivent composer avec de nombreuses obligations administratives, réglementaires et normatives, les éloignant parfois de leur cœur de métier. Pour leur faciliter la vie, SMABTP a mis en place une déclaration annuelle d’activité simplifiée, basée sur le chiffre d’affaires. Explications.
La profession d’architecte évolue dans un cadre de plus en plus complexe, marqué par des changements législatifs, normatifs et techniques permanents.
Les nouvelles exigences environnementales, visant à réduire l’empreinte carbone des bâtiments, entraînent l’émergence de nouveaux matériaux, produits et métiers, transformant en profondeur le secteur de la construction et impactant directement le rôle des concepteurs.
Face à cet environnement exigeant et chronophage, les tâches administratives et réglementaires s’alourdissent, prenant souvent le pas sur votre cœur de métier : la conception.
Pour vous accompagner au mieux et vous éviter des démarches fastidieuses et chronophages, SMABTP a choisi la simplicité : votre chiffre d’affaires suffit pour réaliser votre déclaration annuelle d’activité.
Ce choix vous permet de bénéficier :
d’un taux unique de cotisation, calculé selon la réalité de votre activité, pour éviter erreurs et omissions ;
d’une trésorerie mieux maîtrisée sans régularisation liée au coût définitif des chantiers ;
d’aucune mauvaise surprise, vos honoraires étant forfaitaires et arrêtés en phase de conception ;
d’un gain de temps significatif puisque cette déclaration se fait en quelques clics.
Avec cette solution, SMABTP simplifie votre gestion et vous permet de vous concentrer sur l’essentiel : votre métier !
Réalisation | Réhabilitation et extension du musée Dobrée, Nantes — Atelier Novembre
Situé au cœur de Nantes, le musée Dobrée, abritant de riches collections d’œuvres, rouvre en 2024 après un long chantier de réhabilitation conduit par l’Atelier Novembre. Respectant l’héritage patrimonial tout en répondant aux attentes contemporaines, le projet s’articule à travers trois bâtiments historiques distribués autour d’un aménagement paysager. Ce projet complexe répond à des considérations à la fois urbaines, patrimoniales et muséales. Le site, qui se distingue par un éclectisme architectural, a été harmonisé à plusieurs égards pour accueillir tout à la fois les visiteurs du musée ou du jardin comme les promeneurs.
Historique du musée Dobrée
L’histoire du musée Dobrée, situé dans le quartier Graslin, le centre ancien de la ville de Nantes, débute en 1849 lorsque la Société archéologique et historique fonde un premier musée archéologique. Ce quartier historique initié au XVIIIe siècle s’inscrit dans un ensemble urbain d’une grandehomogénéité, marqué par des édifices remarquables comme le Théâtre Graslin (1788), l’ancien Hôtel de la Monnaie (1821), actuel Muséum d’Histoire Naturelle, et le musée Dobrée.
Le musée tient son nom de l’armateur et industriel nantais Thomas Dobrée, qui acquiert en 1861 la parcelle où se trouvait déjà
le manoir Jean V construit au XVe siècle, afin de s’y installer et d’y abriter les œuvres de sa collection personnelle. En 1863, il entreprend à proximité l’édification du palais Dobrée, conçu à partir de plans de Viollet-le-Duc. À son décès en 1895, il lègue le domaine et sa collection au Département, et le musée Dobrée ouvre au public en 1899.
Dans les années 1970, afin d’abriter le pôle de conservation et de docu- mentation ainsi qu’un espace d’expositions temporaires, une extension est construite par les architectes Maurice et Paul Ferré : le bâtiment Voltaire.
« La grande difficulté de ce projet a donc été de réunir les trois bâtiments historiques au sein d’un ensemble cohérent tout en respectant leurs fonctionnalités respectives. L’objectif était de gérer les flux de manière différenciée, en séparant la circulation du public de celle des œuvres. »
Depuis, afin de moderniser l’institution, plusieurs projets se succèdent sans aboutir et en 2011 le musée ferme ses portes. En 2017, un nouveau concours d’architecture désigne lauréate l’équipe composée de l’Atelier Novembre, de l’architecte du patrimoine Philippe Donjerkovic, de la scénographe Adeline Rispal et du paysagiste Moabi. Au terme de plusieurs années de conception et de chantiers, le musée rouvre ses salles en mai 2024.
Ce projet de réhabilitation du musée s’inscrit ainsi dans la continuité d’une tradition culturelle vieille de deux siècles, tout en répondant à des attentes actuelles. La volonté des politiques publiques était de rendre toute son attractivité à un quartier qui avait perdu quelque peu cette dimension culturelle et d’accueillir un public large, notamment grâce à l’aménagement du jardin autour du musée, ouvert à tous et qui constitue le point de contact à la fois avec le visiteur et le promeneur.
Les architectes de l’Atelier ont tenu à la cohérence de leurs interventions, qui passe donc par un geste visible mais unificateur, inscrit dans un dialogue entre le patrimoine bâti, les jardins et les espaces intérieurs du musée. Dans ce dessein, l’emploi de l’acier Corten relie les différentes entités du parcours et renforce la relation entre les constructions et les jardins qui les entourent.
À l’extérieur comme à l’intérieur, une majorité des volumes préexistants a été conservée afin de maintenir l’idée d’un lieu à échelle humaine, incitant à l’exploration de la diversité des espaces et des parcours au sein desquels une signalétique réfléchie rend chaque composante du site plus lisible et accessible.
Restructuration du pôle muséal
Le musée abrite un ensemble remarquable de 135 000 œuvres, dont 2 400 sont exposées, couvrant une période allant de la Préhistoire au XXe siècle, témoins de 500 000 ans d’histoire. Pour répondre aux missions d’études, de conservation et de diffusion,l’ensemble est constitué de trois pôles.
Le palais Dobrée, conservant son rôle historique, héberge les collections du musée et présente un espace d’exposition permanente de plus de 2 000 m². Le Manoir Jean V est aménagé pour l’organisation d’expositions temporaires, bénéficiant d’une surface de 400 m². Enfin, le bâtiment
Voltaire loge l’administration et l’accueil des visiteurs.
Le parcours muséographique
La scénographie conçue par les Ateliers Adeline Rispal s’inscrit dans l’esprit du projet architectural et contribue à la valorisation patrimoniale, privilégiant des interventions à première vue mimanlites qui mettent en valeur les qualités intrinsèques du lieu. La redéfinition du parcours muséographique résulte d’approches à la fois programmatiques, scénographiques et architecturales. Respectueuse de la mémoire du Palais, elle adopte une écriture à la fois contemporaine et fonctionnelle. Apportant une certaine cohérence au sein de la demeure du XIXe siècle, le projet s’applique à harmoniser les différentes pièces et à étudier les effets de la lumière dans le parcours muséographique afin de ne pas éclipser les œuvres, mais bien de participer à leur mise en valeur.
L’ambition est de proposer un musée vivant, conçu comme un véritable lieu de vie, où chacun peut explorer les collections à son propre rythme, en suivant des chemins guidés par ses envies et sa curiosité. Ainsi, la double distribution des salles en enfilade offre une flexibilité permettant d’imaginer plusieurs parcours adaptés au temps et aux intérêts de chaque visiteur, qu’ils soient chronologiques, thématiques.
Entretien Marc Iseppi, Architecte associé, fondateur, Atelier Novembre
Quelles sont les caractéristiques qui redéfinissent l’aménagement paysager ?
Dès l’origine, Thomas Dobrée avait imaginé un grand jardin d’agrément. Aujourd’hui, ce jardin est devenu un espace public et partagé. En effet, les concertations menées avec les riverains ont permis de concevoir un lieu intégrant les besoins et usages de la population locale.
Le terrain est structuré en trois espaces distincts et complémentaires. Au sud, le parvis d’entrée relie par une rampe la place Jean V à la partie nord aménagée en square avec une aire de jeux – dont la création s’inspire du bestiaire architectural du palais Dobrée. Dans l’îlot intermédiaire se trouve le jardin d’acclimatation, en accès libre mais contrôlé depuis l’accueil du musée. Le jardin, qui conserve ses deux entrées historiques au nord et au sud, s’est enrichi de deux nouveaux accès. Le premier se situe dans le prolongement de la rue Désiré Colombe, tandis que le second se trouve sur la rue Voltaire. Cela permet l’ouverture du jardin ainsi que l’autonomie des espaces autour du musée en dehors des horaires d’ouverture, du café notamment.
Qu’en est-il de la distribution des entités fonctionnelles du musée réparties en trois bâtiments ?
La configuration du terrain qui présente une forte déclivité et la présence de plusieurs bâtiments historiques ont conduit au dessin d’un parcours de visite atypique. Le musée a été pensé pour que chaque bâtiment accueille une fonction bien précise. La grande difficulté de ce projet a donc été de réunir les trois bâtiments historiques au sein d’un ensemble cohérent tout en respectant leurs fonctionnalités respectives. L’objectif était de gérer les flux de manière différenciée, en séparant la circulation du public de celle des œuvres. Pour ce faire, nous avons tiré parti de la déclivité du terrain pour créer une infrastructure souterraine aménagée en aire de déchargement des réserves, reliée ensuite aux salles des expositions temporaires.
Fiche technique :
Maîtrise d’ouvrage : Département de Loire-Atlantique Maîtrise d’œuvre : Atelier Novembre (architecte mandataire) et Atelier Donjerkovic (architecte du patrimoine) Partenaires : Ateliers Adeline Rispal (Scénographe), Atelier Moabi (Paysagiste), Temeloy (Concepteur Lumière), Chevalvert (Concepteur Graphisme, Signalétique), Oteis (BE TCE, OPC, Économie, SSI & Sécurité), Jean-Paul Lamoureux (Acousticien), Innovision (BE Audiovisuel, Multimédia, Numérique) Surface : 7 400 m2 SP Budget : 32 M€ HT Programme : Réhabilitation des bâtiments existants (bâtiment Voltaire, manoir Jean V, palais Dobrée) privilégiant un usage d’exposition pour le Palais et le Manoir, et création d’extensions neuves afin d’intégrer accueil, boutique, espace de restauration légère, salle polyvalente (conférences, expositions, événements), avec valorisation et requalification des espaces extérieurs en vue de créer un parc muséal et urbain
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Focus | La Halle, école du cuir Hermès , Pantin — APA Andrieu-Pernot Architecture
Dans une ancienne imprimerie désaffectée de Pantin, Hermès a confié à Ludmila Pernot, architecte de l’agence APA, la conception de sa nouvelle école du cuir. Ce projet ambitieux reflète l’engagement de la maison pour l’excellence artisanale et la transmission des savoir-faire, tout en redonnant vie à un patrimoine industriel.
L’école, située à proximité du siège social d’Hermès et de l’espace Jean-Louis Dumas, accueille plus de 70 apprentis. Ces derniers, qu’ils soient jeunes en formation initiale ou adultes en reconversion professionnelle, y apprennent les métiers du cuir dans des conditions optimales. Le site, qui dispense notamment le CAP maroquinerie, est également un lieu de perfectionnement pour les diplômés, avec des formations spécifiques aux savoir-faire Hermès.
La réhabilitation de cette imprimerie a été un défi de taille. Le bâtiment, occupant toute la parcelle, ne dispose que d’une façade unique sur rue et s’élève sur deux niveaux avec un sous-sol. L’agence APA a dû jongler avec les contraintes d’urbanisme imposées par la ville de Pantin,
notamment la conservation du volume de la toiture et la rénovation partielle de la charpente.
Le programme, en constante évolution pendant les études et le chantier, a exigé une flexibilité exemplaire de l’équipe. Les espaces intérieurs ont été conçus pour répondre à une grande diversité d’usages : ateliers, salles de classe, cafétéria, espa- ces de repos, bureaux de la direction, et zones techniques.
La façade sud, mêlant tradition et modernité, joue un rôle clé dans l’identité visuelle du bâtiment. Elle associe des briques ocre doré, rappelant le patrimoine industriel local, à des éléments contemporains comme une façade rideau en bois et des brise-soleil en aluminium doré. Ces derniers, surdimensionnés, s’intègrent harmonieusement au style de l’espace Jean-Louis Dumas voisin, tout en offrant une protection thermique et visuelle.
L’architecture intérieure mise sur la transparence et la lumière. Les perspectives traversantes, depuis le fond de la parcelle jusqu’à la façade, atténuent le sentiment d’enfermement. Les verrières en toiture et les vastes baies vitrées baignent les espaces d’une lumière naturelle. Un système de stores extérieurs régule cet apport lumineux pour éviter la surchauffe estivale, tandis qu’une nappe d’éclairage artificiel homogène minimise la fatigue oculaire lors des travaux minutieux.
Les espaces de détente et de convivialité ont été intégrés de manière discrète, grâce à des meubles centraux multifonctionnels délimitant les zones sans cloisonnement. Une attention particulière a été portée à l’acoustique : des panneaux absorbants équipent les murs et plafonds pour limiter les nuisances sonores, qu’elles soient d’origine mécanique ou manuelle.
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Portrait d’agence | Carta – Reichen et Robert Associés
Dans un monde en transition, le rôle de l’architecte est en constante redéfinition. Face aux défis de la société actuelle, l’acte de bâtir prend alors une nouvelle dimension, devant répondre aux défis économiques, écologiques et territoriaux de notre époque. Pour faire face à ces problématiques, les cabinets d’architecture Carta Associés et Reichen et Robert & Associés ont uni leurs forces en fusionnant en 2021. Une union motivée par un désir de partage servant l’architecture d’aujourd’hui et de demain, en se basant sur la force du passé et de l’expérience.
En effet, les deux firmes originelles peuvent chacune se targuer de 50 années d’existence. À la tête de cette entité aujourd’hui, Stephan Bernard et Marc Warnery se retrouvent autour de visions et de valeurs communes. « Cette fusion se construit sur un passé riche, mais ne tend en rien à le répéter. Si la notion de transmission est centrale à nos valeurs, comme le démontre notre fondation WRP, installée à Genève, la création de Carta – Reichen et Robert Associés est avant tout une stratégie de développement d’un nouveau programme, et de la volonté de démontrer qu’une agence d’architecture est capable d’évoluer dans le temps, et de perdurer » livre Marc Warnery. Des valeurs communes auxquelles s’ajoute le désir de vivre une aventure partagée à l’opposé d’un parcours solitaire, d’échanger avec un interlocuteur de confiance capable d’apporter un point de vue différent.
L’agence se forge alors une identité plurielle, notamment rendue possible par la transversalité de son expertise. « Carta – Reichen et Robert Associés rassemble de nombreux métiers allant au-delà de l’architecture, et visant à répondre aux questions sociétales de notre temps. Notre profession d’architecte ne peut pas se penser comme une entité détachée de tout. Elle doit s’articuler à travers une vision plus globale, notamment dans le cadre de la réalisation de projets d’envergure en milieu urbain. Bâtir est notre métier, mais nous devons le penser à travers les filtres de la qualité de vie, de la durabilité, de l’urbanisme » commente Stephan Bernard. Depuis la fusion des deux agences, les architectes et leurs équipes basées à Paris, Nice, Marseille, Genève et Rabat, multiplient les projets d’envergure ( Université Euroméditerranéenne de Fès, etc.). Parmi les plus récents, l’Hôpital Cochin, situé à Paris, fait l’objet d’une réhabilitation et d’une extension de son bâtiment classé datant du XXe siècle. Un projet qui vient mettre en lumière une autre des valeurs centrales du bureau d’architecture, le réemploi. « Cette idée de faire avec ce que nous avons déjà à disposition fait partie de l’ADN des deux bureaux depuis plus de 50 ans. Continuer dans cette direction était donc pour nous une évidence, notamment à la lumière des problématiques actuelles, tant économiques qu’écologiques. Mais le réemploi doit s’étendre, et s’appliquer dans son sens le plus total. Cela passe par la réhabilitation du bâtiment, mais aussi la reconversion, celle des matériaux, des énergies, mais également du territoire. Il est question de choix, de ce que l’on conserve et ce que l’on démolit. Mais tous ces choix sont guidés par une unique métrique : le projet. Notre travail est de déterminer de quelle manière le servir au mieux, en assurant sa durabilité écologique, mais aussi temporelle, sans jamais oublier l’humain et son rapport à l’architecture » rebondit Marc Warnery.
Un retour aux valeurs premières de l’architecture, au genius loci, l’esprit du lieu, prenant le pas sur la signature de l’architecte. Dans l’un de ses projets les plus récents, la Bibliothèque Universitaire des Sciences Humaines et Sociales de Lille, le bureau d’architectes imagine une restructuration totale du bâtiment édifié dans les années 1960. L’objectif est alors ici de servir au mieux les usagers en l’adaptant à leurs besoins contemporains, tout en respectant et révélant l’architecture originelle. « Nous intervenons sur un patrimoine préexistant, qui porte déjà sa signature architecturale. À nos yeux, la démonstration de notre travail d’architecte ne doit pas passer par une signature esthétique marquée, encore moins dans un projet de réhabilitation, mais par une intervention sensée, économique, et durable » commente le duo fondateur. Une approche qui n’est cependant pas toujours comprise par les maîtres d’ouvrage, aussi bien privés que publics.
La multiplication d’exemples de projets réussis par l’agence
Carta – Reichen et Robert Associés montre la nécessité de continuer à œuvrer pour que la réalité du monde actuel soit partagée avec les maîtres d’ouvrage qui sont confrontés à d’autres réalités. Mais les pratiques changent. Les décisions de démolir, de mettre en place un plan de réemploi, de reconvertir des bureaux en parking, sont des choix qui s’articulent toujours autour la logique du projet.
« La pédagogie occupe une part importante de notre métier. Il est capital de partager une vision de l’architecture de demain qui doit s’appuyer sur le passé, mais ne doit pas le reproduire » ajoutent-ils. Une vision globale qui pousse les architectes à changer de point de vue, à ne plus penser le paysage dans la ville, mais la ville dans le paysage. À écrire la suite de leur récit, en se basant sur le passé pour imaginer le futur.
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Histoire de marque | La Parqueterie Nouvelle, réinventer le parquet
Depuis 1983, La Parqueterie Nouvelle est un acteur incontournable de la distribution de revêtement bois en France. Entreprise familiale dynamique et inspirée, elle se spécialise dans divers produits, du parquet aux terrasses en passant par le bardage extérieur. « Depuis sa fondation, notre entreprise s’engage à proposer des parquets et revêtements singuliers, innovants et de haute qualité, dans le plus grand respect du bois et des savoir-faire qui y sont attachés. » Un projet qui se décline à la fois par la distribution de produits exclusifs, mais aussi par l’édition de leurs propres gammes, faisant de La Parqueterie Nouvelle une référence dans son domaine, qui se met au service des particuliers, architectes, prescripteurs, promoteurs, mais aussi artisans. Forte d’un riche catalogue, l’entreprise se démarque par sa diversité, s’adaptant à tous types de projets, mais aussi par son attention portée à la durabilité. En effet, la totalité du bois vendu par le négoce et créateur est issue de productions européennes, et majoritairement françaises, bénéficiant de la certification PEFC et bientôt FSC Si le chêne reste aujourd’hui l’essence principale, La Parqueterie Nouvelle se démarque par la diversité des bois qu’elle propose. « Le chêne est un bois magnifique, mais devenant rare. Notre objectif en diversifiant les essences est de démontrer qu’un beau revêtement en bois peut aussi être fait d’autres essences, et être plus accessible. De plus, varier les bois est aussi essentiel pour la préservation et la biodiversité de nos forêts. »
Si le bois est la spécialité de La Parqueterie Nouvelle, l’entreprise diversifie aujourd’hui sa matériauthèque et présentera lors des Rendez-vous de la Matière deux nouveaux produits. Dans un premier temps, c’est le liège qui sera au centre de toutes les attentions. Après avoir commencé à distribuer un revêtement mural dans cette matière naturelle il y a quelques années, l’entreprise ajoute aujourd’hui à son large catalogue un revêtement de sol. « Ce projet est une collaboration exclusive avec un fabricant. Nous avons sélectionné avec lui les coloris, les finitions, proposant ainsi des grains plus ou moins gros pour un rendu très différent. Cette matière est exceptionnelle. Elle est renouvelable et naturelle, et confère aux intérieurs un effet très doux, très cocon, épuré.
L’ajout de vernis sur le revêtement le rend également très résistant, et en fait un matériau idéal pour des projets d’envergure à l’image de bureaux. »
La seconde grande nouveauté présentée lors des Rendez-vous de la Matière est le fruit d’une collaboration des plus prestigieuses. En effet, La Parqueterie Nouvelle propose la première collection de parquets conçue par les deux frères designers Ronan et Erwan Bouroullec. Ces derniers apposent ainsi au revêtement de sol en bois leur propre vision, résultant en un parquet en bois imprimé de pointillés qui sont dans un second temps gaufrés de manière à marteler chaque petit « pico » dans le bois. En résulte une matière unique en son genre qui apportera à n’importe quel intérieur un caractère design marqué.
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Réalisation | emlyon business school, Lyon — PCA-STREAM
Au campus, espace urbain universitaire hors la ville, « à l’américaine », façon tour d’ivoire, emlyon renvoie plutôt, sans le dire, au mall éducatif ou mieux au hub, qui rappelle la traduction littérale anglo-saxonne du moyeu au centre de la roue : un espace de rencontre, de communication, de correspondance et de connexion sur un même territoire, basé sur la sociabilité. Autrement dit : l’ambition d’un écosystème d’exception ! Telle peut être la définition du nouveau campus à la française voulu par emlyon business school, le maître d’ouvrage, et porté par l’équipe promoteur-architecte composée par Altarea avec Cogedim et PCA-STREAM avec Insolites Architectures.
« Le retour d’emlyon business school au cœur de Lyon incarne un projet ambitieux, pensé pour répondre aux besoins de notre époque en matière de vivre-ensemble. Ce lieu ouvert, où se croisent savoir, innovation et créativité, illustre parfaitement l’engagement d’emlyon à contribuer au développement du territoire. » Bruno Bernard, Président de la Métropole de Lyon
Créée au cœur de Lyon en 1872 et après quelques décennies vécues à Écully, au nord-ouest de l’agglomération, emlyon s’interrogeait sur son avenir, au vu de l’obsolescence de ses bâtiments et de la croissance de son activité : fallait-il restructurer le campus existant ou saisir une opportunité foncière en centre-ville lyonnais ? Au nom de la connectivité nationale et internationale, de la proximité des lieux de vie des étudiants et des professeurs, de la visibilité et de l’accessibilité, la décision prise par emlyon a été de s’établir dans le quartier de Gerland, en plein renouveau urbain, sur une emprise libérée par Nexans – un industriel spécialisé dans les câbles – et réservée au développement universitaire. Rendez-vous est pris pour la célébration des 150 ans de l’institution, hors période de Covid, avec un retour dans la capitale des Gaules à la rentrée du 26 août 2024.
En résonance avec la transformation de sa pédagogie, le campus emlyon a été imaginé comme ouvert, adaptatif, évolutif et flexible. Les recherches de l’équipe de conception sur l’histoire et l’analyse des mutations des espaces d’enseignement ont poussé à établir des passerelles entre les enjeux de l’école de demain et ceux des bureaux les plus innovants, dont Altarea et PCA-STREAM partagent la compréhension et l’expertise. Inspiré du bureau contemporain, le campus emlyon décline des espaces multifonctionnels et modulaires, favorisant les échanges, la transversalité, le travail collaboratif et l’ouverture, clés du projet pédagogique.
En s’appuyant sur un programme fonctionnel et capacitaire assorti d’orientations fortes, environnementales comme sociétales, emlyon a choisi d’organiser un concours de promotion et non un concours d’architecte. Objectif : la qualité et le caractère innovant du projet, dans la maîtrise des coûts et des délais. Cet appel d’offres ouvert a rassemblé 22 candidats, avec une short list finale de quatre équipes réunissant des promoteurs immo- biliers de référence, associés à de talentueuses signatures architecturales, françaises comme étrangères.
Fidèle à sa philosophie, l’agence PCA-STREAM, sortie gagnante, a proposé une architecture des usages, en jouant notamment sur les flux et l’inten-
sité des échanges qu’ils peuvent générer. La combinaison des qualités de polyvalence et d’intensité s’est traduite par la conception d’un ensemble de quatre bâtiments symétriques, articulés par une rue intérieure aboutissant au cœur battant, lieu emblématique et multifonctionnel de vie et d’émulation. La stratégie pédagogique d’emlyon s’y traduit dans des dispositifs spécifiques, dont la disparition du traditionnel amphithéâtre magistral au bénéfice de salles de travail mixtes, à la granulométrie des surfaces adaptée.
L’architecture comme vecteur d’identité
Depuis l’Antiquité, les modes d’enseignement sont associés à des lieux particuliers, à l’image de l’agora de Socrate, de l’académie de Platon, du lycée d’Aristote ou du jardin d’Épicure… Et aujourd’hui, même si comparaison n’est pas raison, le nouveau campus d’emlyon business school questionne en profondeur la tradition de la verticalité « up and down » de l’enseignement, au bénéfice d’une forme nouvelle, via une pédagogie des interactions, où les apprenants deviennent acteurs de leur formation. Les frontières entre le professeur, l’étudiant et l’entrepreneur s’y estompent au profit d’échanges s’épanouissant dans un processus de formation continue au cœur d’un lieu – intérieur et extérieur – de rencontre, d’inspiration et d’expérience.
Symbole du renouveau du quartier de Gerland, vecteur de l’identité d’emlyon, ce bâtiment-signal prend une dimension iconique marquée par une volumétrie générale dynamique, soulignée par ses élancements sur les deux entrées. La formalisation de l’ambition architecturale dans une élégante sobriété conceptuelle y repose sur la retranscription de la vision programmatique au service de la qualité d’usage, de l’efficacité constructive et de l’efficience économique.
L’analyse des ambitions pédagogiques d’emlyon a permis de les résumer à deux typologies spatiales, flexibilité maximale et vie intense, que le concepteur, pour une part inspiré par le bureau contemporain, a ensuite traduites architecturalement par une rue intérieure et un cœur battant, qui joue le rôle d’une place du village. Cette approche repose sur la conviction que le changement de paradigme du monde du travail est largement transposable aux « enjeux d’une business school visionnaire ». L’architecture s’y fait signal pour incarner une identité et des valeurs ; elle s’efforce de favoriser spatialement des logiques horizontales avec des tiers-lieux encourageant les rencontres, la sérendipité et le travail collaboratif ; elle se doit, enfin, d’accentuer la relation entre la nature et le bâti « pour répondre à la biophilie des jeunes générations et offrir des espaces de vie et de travail complémentaires ».
Fidèle à sa philosophie, PCA-STREAM met ici en œuvre une architecture des usages, au service du projet d’emlyon, en jouant notamment sur les flux et l’intensité des échanges qu’ils peuvent générer. La définition des typologies de polyvalence et d’intensité a inspiré une conception en quatre bâtiments symétriques, entre l’avenue Jean-Jaurès et l’allée de Fontenay, que relie une rue intérieure aboutissant au cœur battant, lieu emblématique et polyvalent de vie et d’émulation. La stratégie pédagogique d’emlyon s’y traduit dans des dispositifs spécifiques, avec la disparition de l’amphithéâtre magistral classique, au bénéfice de salles de travail mixtes à la granulométrie variable, de 20 à 100 m2, équipées de matériels de dernier cri, informatique et captation/diffusion dans l’alternance présentiel-distanciel.
La bibliothèque, lieu d’accès au savoir stocké, jouxte le makers’ lab dédié au développement d’une culture du prototypage et de l’expérimentation concrète. Un amphithéâtre de taille modeste, privatisable, sur le modèle d’un mini business center, marque l’ouverture à la cité. Deux villages associatifs encouragent les étudiants au développement de projets communs. Enfin, selon les heures et les saisons, les grandes terrasses et le jardin prolongent le temps (extérieur) de l’apprentissage et du travail.
Parfaitement lisibles et efficaces, les circulations ont fait l’objet d’un soin particulier, au service de la multiplication des rencontres. Elles conduisent naturellement au cœur du campus, espace magistral et lumineux en triple hauteur, qui concentre les usages et redistribue l’ensemble des espaces. Lieu privilégié de l’hypersocialisation, il peut être rejoint via la rampe de la rue
intérieure, côté Jean-Jaurès à l’est, mais aussi via l’escalier-auditorium, côté allée de Fontenay à l’ouest, ou encore par le jardin et son amphithéâtre au sud.
« Ce projet n’est pas simplement un changement d’adresse. C’est le fruit d’une vision partagée, d’un engagement collectif, et de la volonté de donner les meilleures chances à emlyon d’atteindre le meilleur niveau mondial. La genèse de ce projet remonte à plusieurs années, sous l’impulsion de notre CCI, propriétaire historique de l’école. »
Philippe Valentin, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Lyon Métropole Saint-Étienne Roanne
Un espace nature plurifonctionnel
Le nouveau campus d’emlyon se positionne comme un lieu unique dans le paysage, bâti et végétal, lyonnais. Au bâtiment hybride, ouvert, vivant et modulable, au service de l’innovation pédagogique, répondent des espaces extérieurs tout aussi hybrides, ouverts, vivants et modulables, qui assurent un double rôle : prolonger les espaces de l’école dans leur globalité fonctionnelle et connecter cette dernière à l’espace public, avec la mise en scène d’interstices végétalisés qui marquent la transition entre l’espace privé et l’espace public.
Ainsi, la majeure partie des espaces extérieurs est considérée comme le prolongement des espaces de l’école, devenant de facto des zones totalement intégrées aux fonctions fondamentales de l’établissement. Le solde de ces aménagements offre des connexions avec l’espace public, entre liaisons fonctionnelles et préfiguration d’un avenir via une réserve foncière. Réponse à la volonté d’ouverture du campus sur la ville, le large parvis sur l’avenue Jean-Jaurès forme un espace de transition entre l’école et l’espace public ; il accueille des îlots végétalisés et arborés qui marquent l’entrée du bâtiment, une philosophie également retenue à l’est, dans une logique de continuité végétale avec l’axe vert de l’allée de Fontenay.
Au sud, façade la plus développée de l’école, BASE, le paysagiste, profite de la topographie pour installer un grand amphithéâtre extérieur – écho à la rue intérieure et au cœur battant – encourageant l’apprentissage en plein air, hors salles de cours. Cet amphi participe d’un rapport apaisé entre l’intérieur et l’extérieur avec un espace ouvert multifonctionnel : étude et détente à la fois, entre gradins, bulles et transats, entre espaces gazonnés et espaces plus arborés, tel ce talus planté côté allée de Fontenay. Cet espace nature de quelque 8 000 m2 s’organise en deux espaces ouverts, grandes prairies récréatives (et évolutives), fauchées une seule fois par an, volontairement non équipées, pour être dédiées à des usages de détente ou d’expression libre (culturels, sportifs ou encore festifs !), qui encadrent un espace plus jardiné, dans le prolongement de l’amphithéâtre. Préfigurations des lisières végétales épaisses à venir, les franges est, sud et ouest assureront alors la nécessaire greffe avec leur environnement.
Ces lisières se composent d’une trentaine d’essences d’arbres, dont une collection de chênes – 150 plantations pour les 150 ans de l’école –, et d’une cinquantaine d’essences arbustives adaptées, naturellement résistantes à la chaleur et peu gourmandes en eau, avec pour principe la limitation de l’arrosage aux strictes périodes nécessaires, via l’installation d’un goutte à goutte.
Entretien avecTeddy Breyton, Directeur du projet Gerland, emlyon business school
Pour quelles raisons créer un nouveau campus à Lyon ?
La question d’un retour en ville est une idée qui a commencé à circuler au début du XXIe siècle. Quelques années plus tard, avec la dynamique de croissance de l’activité de l’école, à compter de 2014-2015, et face à l’obsolescence du bâti d’Écully, le sujet est revenu sur la table. Deux options sont alors envisagées et étudiées : restructurer le campus d’Écully ou saisir une opportunité foncière pour créer un nouvel équipement en centre-ville lyonnais.
Bénéficier d’une meilleure connectivité nationale et internationale, se repositionner dans le cœur de la cité, être ainsi plus proche des lieux de vie et de socialisation des étudiants et des professeurs, se rendre davantage visible et accessible pour l’ensemble des parties prenantes, et donc avoir plus d’impact sur l’économie et la société, sont des arguments qui ont largement fait pencher la balance en faveur du scénario d’un retour d’emlyon dans la ville qui l’a vue naître il y a 150 ans. Mais il fallait pour cela commencer par trouver un foncier pour faire construire.
Entretien avec Philippe Chiambaretta, Architecte et urbaniste, fondateur de PCA-STREAM
Vous soulignez l’importance des nouveaux usages dans votre travail architectural. Qu’entendez-vous par là ?
Nous vivons une ère de changements rapides, parfois brutaux, absolument passionnante pour un architecte. La notion de nouveaux usages regroupe les effets de cet ensemble de mutations sociétales, avec l’économie du savoir, l’économie de plateformes, l’atomisation du travail, l’omniprésence des nouvelles technologies, la recomposition des familles, les nouvelles mobilités, les nouveaux modes de consommation, d’habitat, etc. Je m’intéresse à ces évolutions depuis de longues années, car j’ai la conviction que les architectes ont un rôle essentiel à jouer pour répondre aux enjeux qu’elles posent à nos sociétés. Nous voyons d’ailleurs que ces mutations s’incarnent spatialement au travers de nouveaux standards programmatiques : espaces partagés, tiers-espaces, coliving, coworking, etc. L’architecte doit analyser ces mouvements pour les comprendre et les faciliter, s’adapter aux besoins qu’ils génèrent, mais également essayer de les influencer, notamment en encourageant des comportements plus vertueux en matière d’énergie, de matériaux, etc. par l’architecture elle-même.
Nous abordons chaque projet en essayant de comprendre les besoins au sein du bâtiment futur. C’est l’ethos de notre agence, PCA-STREAM, qui prône une architecture des usages, basée sur une démarche de recherche, volontairement non formaliste. Notre travail sur les ensembles tertiaires de pointe, aujourd’hui très reconnu, est par exemple lié à nos publications et aux recherches que nous menons depuis quinze ans sur les mutations du travail et de ses espaces. Pour répondre à emlyon, il nous a donc semblé essentiel de commencer par étudier les mutations du savoir et de sa transmission avant toute forme de dessin. Ce qui compte sur un tel projet, ce n’est pas tant le geste architectural que le fait d’apporter la bonne réponse spatiale aux nouvelles pédagogies de l’école.
Entretien croisé avec Thomas Freychet, Directeur travaux adjoint, GCC Rhône-Alpes
Quel a été le rôle de GCC sur le projet emlyon ?
À la responsabilité du macro-lot gros œuvre, clos-couvert, corps d’état architecturaux, se sont ajoutés la mission OPC-synthèse-BIM, pour maquette numérique, plus, dans le cadre du groupement, le lot façade attribué aux entreprises Goyer et Lenoir. Être en charge des missions Ordonnancement Pilotage Coordination et synthèse nous a donné un rôle central dans la bonne exécution du chantier. Malgré le découpage en macro-lots, la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre ont décidé de nous confier la mission de synthèse. Avec l’aide de notre partenaire ATDR, GCC a mené l’animation de la synthèse technique, mais également architecturale. La présence en permanence sur le chantier de la maîtrise d’œuvre et des équipes d’architectes a permis de résoudre l’ensemble des sujets avec méthode et pragmatisme, dans le respect de l’avancement des travaux. L’exigence architecturale et le respect du projet de base sont un vrai défi que l’ensemble des intervenants a su relever. Depuis l’attribution du chantier, en juillet 2021, tout s’est enchaîné très vite : trouver des partenaires pour démarrer les fondations spéciales, dès le mois suivant, avec berlinoises, micropieux, inclusions mixtes et puits au programme ! Du fait de la géométrie du bâtiment,
215 mètres de long par 50 mètres de large, l’installation de quatre grues à tour dans sa longueur est décidée. Deux ingénieurs travaux, un chef de chantier principal, cinq chefs de chantier, un sous chaque grue, plus un autre responsable des implantations et contrôles d’alignements des façades constituent l’équipe gros œuvre.
Fiche technique
Maîtrise d’ouvrage : emlyon early makers group SCI emlyon
Maîtrise d’œuvre : PCA-STREAM
Entreprises : BETC, SCI-ARC, RF Studio, Eranos (Experts ), Iliade Ingénierie (MOEX), TEM Partners (BET Fluides), Arcora ( BET Façades), Avel Acoustique (BET Acoustique), CSD & Associés (SSI & Sécurité), Risk&Co Group (Sûreté), Artelia (AMO Environnement), Deerns (AMO R2S), Base Paysagiste (Paysagiste), Socotec (Contrôleur technique)
Programme : Construction d’un ensemble pédagogique mixte
Surface : 30 000 m2 Certifications : BREEAM Very good – HQE Excellent – OSMOZ – R2S