CAMPUS UFPI DU BUGEY : RESTAURANT ET CENTRE DE FORMATION
RÉALISATION
SOHO ATLAS
Un jeu de miroir qui augmente les distances avec son environnement bâti immédiat et confère au bâtiment un aspect furtif.
Le campus de l’UFPI est situé à proximité de la centrale du Bugey et accueille toutes les formations liées au pilotage des centrales nucléaires.
Les études de cet équipement ont été commandées par EDF à SOHO fin 2014 à l’issue d’un MAPA et il a été réalisé en 11 mois par Eiffage Construction en entreprise générale. Le projet se compose d’un restaurant de 500 couverts et d’un petit centre de formation transformable en salle de réception pour 200 personnes. Il est destiné aux élèves et aux stagiaires du site du campus. Le restaurant du campus de l’UFPI du Bugey a ouvert ses portes en juin 2016.
Implantation
La surface de terrain disponible pour implanter ce projet est très contrainte et il s’impose dès l’esquisse que le projet ne peut pas se développer sur un seul niveau malgré un programme qui allait dans ce sens :
L’emprise disponible est bloquée à l’est et à l’ouest (2) par des voies de circulation internes de l’UFPI. Elle est délimitée au sud par une construction R+2 (3) et un câble haute tension souterrain constitue une limite « non aedificandi » infranchissable au nord (4).
Le centre de formation est donc implanté au premier étage et le restaurant au rez-de-chaussée.
Le projet s’approche au plus près du bâtiment existant R+2 côté sud (3), soit 5 mètres. L’emprise du premier étage du projet est réglée de manière à s’effacer (5) au droit du volume mitoyen. Les bureaux existants (3) sont ainsi mis à distance du projet malgré une proximité assez forte entre le projet et ce bâtiment.
L’ensemble architectural se referme autour d’une placette au droit des deux entrées (6).
Le centre de formation
Le premier étage accueille deux salles de formation modulables pouvant être regroupées en un seul espace de réception. Les espaces du niveau sont en liaison directe avec une grande terrasse orientée à l’est.
Architecture
Volumétrie
La volumétrie de base du projet est un parallélépipède plat duquel sont soustraits quelques volumes simples : la galerie abritée du rez-de-chaussée, la grande terrasse du niveau 1 et la zone technique à ciel ouvert.
L’architecture du projet est très épurée et l’ensemble des façades est traité avec un matériau unique, l’inox brillant, qui est utilisé pour l’intégralité des surfaces verticales non vitrées du projet. Ce matériau confère une certaine immatérialité au volume dans lequel se reflètent tous les bâtiments et notamment celui situé au sud qui en est très proche.
Cette identité architecturale forte en fait un lieu particulier du campus, un point de ralliement facilement repérable par tous.
Vêture
Le produit utilisé est le bardage acier inox poli vertical plissé d’ARCELOR Lame CHAOTIC inox ép. 10/10e, finition TOUCH-GLOSS jouant avec les deux types de pliage Vi et W, posés en alternance pour faire vibrer les reflets de l’environnement sur la surface des façades.
Le produit étant livré en lames de 6 mètres maximum, il est utilisé avec une lame continue pour la partie haute et une lame courte en soubassement. Un détail de jonction simple et invisible a été mis au point avec le bureau de contrôle afin d’assurer la continuité visuelle des plis et des verticales du pied de façade à l’acrotère.
Fonctionnement et accès
L’entrée des convives est positionnée dans l’angle sud-ouest du bâtiment. Elle est visible depuis l’accès du site du Bugey et fait face à l’entrée du campus de l’UFPI.
Le volume est en porte-à-faux important au sud de manière à créer une galerie protégée des intempéries pour les convives qui sortent du restaurant pour rejoindre le hall du campus. Cette galerie couverte, qui a aussi un rôle de protection solaire, accompagne les flux qui fonctionnent en boucle à partir de l’entrée. (…)
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PATINOIRE ET ÉQUIPEMENTS ASSOCIÉS À VAUJANY
RÉALISATION
SOHO ATLAS
« Opération à tiroirs et tunnel »
Réaliser cet ensemble d’équipements n’a pu se faire qu’en enfouissant dans la montagne son composant majeur, la patinoire, mais aussi une route.
Ce qui frappe d’emblée dans le programme que lança la commune de Vaujany est son extrême complexité. La patinoire, imposante – 110 m sur 49 puisque à la piste de glace allaient s’adjoindre notamment 700 places de gradins –, devait prendre place sur un terrain en forte déclivité, tout en s’offrant de plain-pied à ses utilisateurs. Une route passait au beau milieu du site, et avec l’équipement sportif étaient prévus un appartement pour son responsable, un bowling, un restaurant, une garderie pour 60 enfants et des parkings de surface. S’ajoutait encore à cela le classement de l’endroit en zone sismique catégorie 1a (aujourd’hui catégorie 3), avec toutes les conséquences s’ensuivant en termes constructifs, plus un plan d’urbanisme communal demandant de reprendre le toit à double pente des fermes anciennes du cru, sans que la largeur des pignons excède 16 m.
Sur la base de ce programme, Vaujany, modeste village de la vallée de l’Eau d’Olle, dans le massif alpin de l’Oisans, organisa un concours d’architecture en 2010, en n’accordant aux concepteurs que deux ans pour réaliser la patinoire. De plus, la localisation de la route imposait de traiter celle-ci simultanément. Atlas remporta le concours avec la proposition d’enterrer la patinoire (comme le bowling), de sorte qu’elle puisse se présenter de plain-pied sans qu’il faille créer une plate-forme, au prix de terrassements considérables par leur volume et leur impact sur le paysage. C’est comme une bosse naturelle doucement courbée qu’allait engendrer cet ouvrage enfoui, sur lequel les terres rapportées se couvriraient d’une prairie d’alpage. Solution enterrée, et pour la mettre en œuvre, architectes ensevelis sous le travail : « Nous n’avons eu que trois mois pour déposer le PC, et pas plus jusqu’au DCE !, confie Cyril Bourmeyster. En ce qui me concerne, j’ai travaillé deux ans durant à temps complet sur ce projet. »
Faire disparaître la patinoire dans la pente a demandé d’excaver sur 20 m de profondeur au point haut de celle-ci, 3 m au point bas. Et l’arche ellipsoïdale par laquelle elle s’ouvre sur l’extérieur atteint 50 m de portée, pareil gigantisme étant toutefois contrebalancé par la façon dont l’arrière-voussure s’affine en progressant vers la clef de voûte. Les terres replacées dessus amplifient encore l’ellipse, l’on a vraiment l’impression d’avoir face à soi un tertre naturel, qu’un titan aurait percé d’un œil monumental. Cet œil permet aux sportifs sur la piste de glace comme aux spectateurs sur les gradins d’embrasser le paysage. Et telle une veine profonde, un tunnel placé derrière les gradins, dans l’axe longitudinal de la patinoire, assure le passage de la route (4,50 m de haut pour le tunnel, 90 x 7 pour la chaussée) ! Quant au bowling, il occupe le haut du crâne de la patinoire, puisqu’il a été inséré dans l’une des travées de la charpente métallique. La largeur nécessaire à ses quatre pistes ayant déterminé celle des travées : 7,60 m. (…)
Fiche technique
Maîtrise d’ouvrage : commune de Vaujany
Architecte :
Soho Atlas
Atlas (mandataire)
BET :
Egis Rhône-Alpes (structure, VRD, économie),
Artelia bâtiment et industrie (fluides, cuisine, SSI),
Equinoxe paysages (paysage),
Génie acoustique (acoustique),
Gli (OPC),
BET d’Eiffage pour l’EXE structure :
Groupe Delta (béton armé),
ESG (charpente métallique)
Surface plancher : 5 180 m2
Coût travaux : 16,1 M€ HT
Entreprises principales :
Eiffage (macro-lot génie civil, charpente métal et couverture étanchée des ouvrages enterrés),
avec Gagne (charpente métal) et Smac Carron (terrassements),
CMO (charpentes et bardages bois),
Inéo (électricité), Streiff (CVC),
3D Structures (production frigorifique et équipement patinoire)
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CENTRE BALNÉOLUDIQUE
RÉALISATION
SOHO ATLAS
« À côté coule la Durance »
Exceptionnel, le site a plus encore que la fonction dicté la forme architecturale.
Celle-ci a été travaillée également en vue de la réussite commerciale de l’équipement public.
Perchée à 1 850 m d’altitude, la commune de Montgenèvre est traversée par la nationale 94 qui relie les Hautes-Alpes françaises à l’Italie. Station de ski depuis un siècle, elle diversifie maintenant, comme ses homologues à travers les Alpes, son offre de sports et de loisirs ainsi que son éventail d’hôtellerie et d’hébergement afin d’attirer des visiteurs plus nombreux, en saison ou hors saison de neige. C’est ainsi qu’elle a lancé en 2010 le concours de maîtrise d’œuvre pour un centre de balnéoludisme et de remise en forme, destiné à remplacer une piscine obsolète, de surcroît soumise aux aléas de la météo. L’équipement allait prendre place au sein de la zone de loisirs regroupant déjà tennis, terrain de golf, arrivée des pistes de ski et départ des remontées mécaniques. Une telle implantation était particulièrement logique, mais imposait un respect tout aussi poussé du site, véritablement exceptionnel : la Durance coule à quelques pas, sur l’autre rive s’étend le bois de Sestrière, mont Janus et vallée de Briançon poursuivent la perspective.
Atlas, lauréat du concours, ne pouvait donc qu’exposer face à ce panorama les bassins intérieurs comme les bassins extérieurs, d’autant plus qu’ils se trouveraient ainsi face au soleil du sud-ouest. Le bassin d’été est parallèle à la Durance et au même niveau qu’elle, comme si c’était là des eaux de la rivière surgies par infiltration, entre deux étendues d’alpage. Autant les façades s’ouvrent de ce côté sud-ouest, autant elles se ferment au nord et à l’est, opposant aux vents glaciaux et au bruit de la nationale trois sections de cylindres aveugles, telles les tourelles du fort de Chaberton, qui domine Montgenèvre depuis sa position de fortification la plus haut placée d’Europe. Tout juste s’offrent de ce côté nord les entrées de l’équipement, logiquement placées face aux parkings de la zone de loisirs, et très visibles depuis la route.
Cette forte différenciation des façades donne sa lisibilité au bâtiment. Elle lui donne aussi son identité visuelle. Identité qui s’affirme du fait que plus de la moitié des espaces intérieurs ont été enfouis dans la pente ou glissés sous une couverture végétalisée venant épouser celle-ci : fusion avec l’environnement. De plus, le nouvel arrivant profite de l’inertie thermique du sous-sol pour gagner en chaleur l’hiver, en fraîcheur l’été. La couverture végétalisée recouvre l’espace intérieur principal : grand bassin, permettant aussi la natation en activité scolaire, sauna, hammam, bassin de balnéo-massage, rivière à courant, ces quatre dernières installations s’arrondissant telles de grosses bulles d’eau. (…)
Atlas a pris soin que les activités annexes ne regardent pas les bassins, mais le paysage. Dans son entier, l’architecture de l’édifice n’est pas focalisée sur les bassins et les baigneurs, elle délaisse le narcissisme des corps au profit de ce grand corps sublime qu’est le site naturel, vers lequel elle s’ouvre et se tourne. Et c’est dans le site qu’elle puise ses matériaux d’habillage (par-dessus les doubles murs en béton isolés intérieurement et extérieurement) : pierre, pour le socle, et mélèze – l’essence reine à Montgenèvre – pour les élévations, où les clins verticaux sont par endroits traités en ressaut, comme si on avait là de jeunes troncs se détachant sur un fond de forêt. Sur la double toiture (pour isolation renforcée), l’acier coiffe les trois coques de ses teintes de nuages, et se retourne avec rondeur sur l’acrotère.
Au-dedans, la qualité des matériaux traduit la volonté municipale d’un équipement monté en gamme par rapport à l’ancienne piscine.
Fiche technique
Maîtrise d’ouvrage :
Ville de Montgenèvre
Architecte :
Soho Atlas
Atlas (mandataire)
BET :
Artelia bâtiment et industrie
(fluides, traitement de l’eau)
BE Pierre Martin (structure)
Korell (économie)
EODD (HQE)
Setec-Gli (OPC)
Atelier Espinosa (architecture d’intérieur)
Surface SHON : 3 600 m2
Coût : 8,5 M€ HT
Entreprises principales :
GCC, SN Cuynat construction, et Ragoucy
(gros œuvre)
SDCC (charpente/couverture)
Alpes Isère étanchéité (étanchéité)
SEE Gandelli charpente (bardage/isolation extérieure)
SARL Michel (menuiseries aluminium/serrurerie)
Ateliers d’Entraigues (menuiseries intérieures bois)
Navic (mobilier de vestiaire)
AIC BAT (revêtements muraux/sols)
Zeller (bassin inox)
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BLACKBOX
RÉALISATION
SOHO ATLAS
Black is beautiful
Ce petit bâtiment très simple est composé de cinq logements empilés qui viennent remplir une dent creuse dans une rue calme du quartier de Perrache à Lyon 2e. Un T3 par niveau dans les étages et un studio au rez-de-chaussée. Tous les logements dans les étages profitent de la double orientation du bâtiment : les pièces de vie sont positionnées vers le jardin au sud et les chambres sont au nord côté rue.
La thématique de la dent creuse n’est pas si courante à Lyon. L’historique d’un parcellaire plutôt de lots importants (industriel ou canuts) ainsi qu’une pression foncière insuffisante n’ont pas boosté le sujet. La question du stationnement est également un paramètre complexifiant du thème.
Une chance alors d’avoir un opérateur ouvert sur ce concept avec des possibilités de stationnement dans le sous-sol du projet de bureau connexe.
DCB International a laissé carte blanche pour une BlackBox !
Ce sujet fut travaillé comme un manifeste, avec une recherche identitaire affirmée. Un tout cohérent, compact avec des logements plateaux.
Toutes les grandes villes du monde ont leurs petites pépites contemporaines glissées dans les interstices de leurs tissus.
Le bâtiment est en béton banché isolé par l’extérieur. Les panneaux de briquettes anthracite sont posés par-dessus. Cet aspect sombre donne une dimension furtive mais respectable.
Afin d’assumer pleinement que ce manteau n’est qu’un habillage non structurel, la brique est posée en vertical. Cette direction de pose participe à donner un peu plus d’élan à ce modeste projet.
Côté rue Ravat au nord, en limite de domaine public, le rez-de-chaussée est traité avec un barreaudage en serrurerie gris. Ce choix non seulement décolle le volume noir au-dessus mais offre une transparence depuis le trottoir. On aperçoit alors le passage qui va vers le jardin de l’îlot, les arceaux avec les vélos et le hall d’entrée.
La façade sur rue dispose des ouvertures des chambres constituées de portes-fenêtres avec garde-corps vitrés. Les menuiseries noires sont équipées d’occultations en persiennes métalliques également anthracite qui une fois fermées constituent un ensemble homogène avec l’habillage des trumeaux, comme un plastron métallique au milieu de la terre cuite.
Côté jardin, la façade est constituée de balcons débordants habillés de bois avec un garde-corps en serrurerie anthracite. Afin de renforcer l’intimité de ces balcons, on retrouve des rideaux en tissu type camouflage militaire noir montés sur tringle en limite extérieure.
Les logements dans les étages sont des T3 qui s’empilent jusqu’en haut. Un petit local métallique gris est posé en terrasse afin d’accueillir les différents locaux techniques et notamment une chaudière gaz à condensation collective. Le projet est labellisé BBC HQE.
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MEDICREA,UNE VITRINE, UN OUTIL D’AVENIR
RÉALISATION
SOHO ATLAS
Le projet est un siège social constitué de bureaux et de locaux d’activités pour le compte de la société Medicrea, spécialisée dans les solutions et prothèses du rachis. Medicrea, leader dans son domaine, fortement implanté aux USA, a choisi de confier à 6ème Sens Immobilier la réalisation de l’ensemble.
Le terrain se trouve au nord de la commune de Rillieux-la-Pape, au nord-est de Lyon, le long de la route de Strasbourg à la sortie du bourg de Vancia. C’est un grand terrain, sensiblement carré, encadré au nord et au sud par des parcelles généreusement arborées.
Ce grand terrain a la particularité d’être en forte pente pour partie. Le tissu environnant est essentiellement constitué de champs agricoles et de zones boisées. Une allée cavalière sert de limite à l’ouest entre un lotissement et le terrain du projet, cette allée permettant de rejoindre le centre-bourg à pied. La particularité de ce terrain de 27 000 m2 est d’avoir une destination d’activités au sein d’un cadre naturel avéré, permettant ainsi de travailler « à la campagne ».
Le projet se décline principalement sur la partie nord de la parcelle, le reste étant conservé pour une éventuelle extension. Il est constitué d’un ensemble activités/production/stockage dans la partie est du terrain, en contrebas, et d’un ensemble tertiaire dans sa partie ouest, vers le haut, composé de bureaux.
« L’enjeu qui consiste à faire d’un terrain exigeant un réel atout de composition
fut dès le début intégré au processus de composition architecturale »
Fort de ce programme et des attendus de la société Medicrea, le parti architectural conjugue plusieurs objectifs :
– faire un lieu d’exception en matière de cadre de travail,
– proposer un projet résolument tourné vers l’avenir et la haute technologie qualifiant l’entreprise,
– tirer parti au maximum du terrain dans son orientation et son relief, permettant de dégager des émotions et des vues d’exception.
Il fut également recherché de créer un ensemble homogène, favorisant l’esprit d’équipe et d’entreprise et permettant d’éventuelles extensions dans le futur en phase avec les ambitions et l’audace de Medicrea. L’enjeu qui consiste à faire d’un terrain exigeant un réel atout de composition fut dès le début intégré au processus de composition architecturale. Denys Sournac, Pdg de l’entreprise, s’impliqua personnellement avec ses équipes dans les choix techniques et esthétiques du projet, voulant marquer de son empreinte aux côtés de Soho cette réalisation.
Le projet se développe selon deux entités :
Le bâtiment bureaux, 2 800 m2, est un ensemble à R+2 posé sur un rez-de-jardin, intégré dans la pente, dans la partie nord-ouest du terrain. Composé de deux ailes avec une « agrafe » centrale, ce sont les bureaux du siège de l’entreprise qui trouvent leur place. Largement orientés vers l’est et la vue sur les Alpes, les bureaux disposent de terrasses qui font face au cœur du projet. Une passerelle émerge de ce bâtiment, se glisse au-dessus du stationnement pour aller rejoindre la deuxième entité, le bâtiment process.
Le bâtiment process et locaux communs, 3 800 m2, est composé d’un socle qui s’enroule autour d’une cour de service permettant l’acheminement et la réception des matériaux nécessaires au travail de l’entreprise. Ce premier niveau à 6 m de haut est un étage de process, de stockage et de locaux techniques. Dans sa partie nord, deux niveaux supplémentaires viennent se poser sur ce socle, le premier étant constitué de locaux de travail (laboratoires et vestiaires), le second, au-dessus, étant constitué du restaurant d’entreprise, d’un espace fitness et autres locaux partagés. (…)
Fiche technique
Maîtrise d’ouvrage :
6ème Sens Immobilier
Architecte :
SOHO Atlas
BET :
AICO (fluides), TECO (structure), BETIP (VRD)
Surface plancher :
7 200 m2
Coût :
7,2 M€ HT
Entreprises principales :
PBC, Spie, Smac, Perraud, Dialux, Aubonnet
Date :
2016
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EMPREINTE, SIÈGE DE SOHO ET DCB INTERNATIONAL, LYON
RÉALISATION
SOHO ATLAS
« Comment laisser une belle empreinte ? »
À chaque projet son histoire. Celle d’Empreinte est la volonté conjuguée de réaliser un lieu pour les entreprises.
DCB International, promoteur et développeur basé à Lyon, et SOHO Architecture, avaient eu l’occasion de réaliser plusieurs opérations ensemble, avec la sensation partagée que l’alchimie architecte-maître d’ouvrage fonctionnait pleinement. Forts de cela, l’idée a germé qu’il serait bienvenu de réaliser un projet qui pourrait être leurs sièges respectifs.
La SACVL, en 2010, a mis en vente un terrain quai Perrache et organisé une consultation opérateur-concepteur.
Un des points importants de l’offre DCB-SOHO était la volonté de faire un bâtiment qui serait en vente à la découpe aux différents entrepreneurs à venir, pour DCB International et pour SOHO pour leurs propres bureaux, mais également pour d’autres.
La logique immobilière dans le domaine du tertiaire est très majoritairement portée par les promoteurs puis les investisseurs, qui louent à leur tour les mètres carrés aux entreprises. Aujourd’hui, il est très difficile pour une PME de trouver des mètres carrés neufs à acheter dans le centre des grandes villes.
Le concept a séduit, l’offre de prix était bonne et le projet apprécié ; Empreinte allait pouvoir prendre corps !
Le terrain se trouve le long du quai Perrache, au 30, tout à côté de la CCIR.
La localisation, importante par essence, détient plusieurs richesses. La première est celle d’être sur un quai parallèle au Rhône, fleuve large et puissant, symbole fort de la ville de Lyon. Entre le quai Perrache et le Rhône, il y a l’autoroute A7, 2 × 3 voies, qui rappelle le bouillonnement de la cité et l’importance de l’axe nord-sud. Notons que son déclassement sur cette portion urbaine fut acté en 2016 !
Le terrain est situé dans la sphère d’influence du projet Lyon Confluence. Le quartier de Perrache est un lieu fort de la ville et de la Presqu’île, intimement lié avec l’histoire des transports : métro, tramway, train ou route. L’intérêt du lieu est d’autant plus exacerbé qu’il conjugue mutation et histoire à chaque îlot. (…)