L’Atelier, du passé industriel à l’avenir serviciel.

Le siège européen de Covivio, L’Atelier, fait d’ores et déjà date, à Paris. L’opération signe à la fois la renaissance d’un patrimoine industriel méconnu, les anciens centraux téléphoniques de la capitale, mais aussi l’avènement d’une nouvelle vision du bureau comme destination. Grâce au travail de STUDIOS Architecture et de Maison Sarah Lavoine, ce projet se révèle en matière d’usages, de valorisation du patrimoine et d’environnement, particulièrement exemplaire.

Covivio, portefeuille et patrimoine

Covivio est un opérateur immobilier européen, à la fois investisseur, développeur, gestionnaire et opérateur de services. Fondée en Lorraine au début des années 2000, l’entreprise s’est développée et a progressivement élargi son champ d’action à l’Europe en concentrant son patrimoine au cœur des grandes capitales européennes, et autour de trois produits que sont le bureau, l’hôtellerie et le résidentiel.

L’Atelier est un immeuble bien particulier pour Covivio. […] Sa rénovation illustre notre savoir-faire pour réinventer des immeubles parisiens emblématiques des années 1910-1930 et en faire des bureaux aux plus hauts standards de confort.

Christophe Kullmann, Directeur Général, Covivio

Allô Laborde ?

Pour comprendre le projet de transformation du Central Laborde en siège européen de Covivio – désormais connu comme L’Atelier –, il importe d’en comprendre l’histoire. Pour ce faire, un premier titre d’abord : La Curée ! Émile Zola retrace volontiers dans ce magistral opus la lutte aux allures de chasse violente des investisseurs et des banques, plaine Monceau, pour y réaliser dans les années 1860 d’intéressantes et lucratives opérations immobilières. Claude Monet capte, de son côté, un paysage nouveau, à l’arrière de la gare Saint-Lazare, depuis l’imposant pont du Carrefour de l’Europe. Là se croisent les rues célébrant les capitales du vieux continent, le long desquelles d’élégants immeubles sont érigés tambour battant selon les standards de la modernité haussmannienne.

Quelques terrains au début du XXe siècle peuvent encore faire l’objet d’une spéculation intensive. La suppression en 1909 des congrégations enseignantes, dont celle des Jésuites, s’accompagne de la fermeture d’établissements, laissant vacantes quelques propriétés aux adresses stratégiques. Parmi elles, un collège situé entre les rues d’Édimbourg et de Madrid. La Banque hypothécaire – devenue plus tard le Crédit foncier de France – achète ce terrain stratégique puis le revend à l’État pour le compte du sous-secrétariat aux Beaux-Arts ; l’enjeu est de créer à cet endroit le Conservatoire national de Musique. Deux hangars résistent aux démolisseurs. Ils sont tour à tour garage et patinoire. Ces modestes constructions sont rapidement attribuées, faute d’utilité, au ministère du Commerce, de l’Industrie, des Postes et des Télégraphes. La possibilité d’y fonder un central téléphonique, nommé Laborde, est rapidement étudiée. Les plans en sont confiés à Charles Giroud, architecte du ministère des Postes et Télécommunications, également inspecteur des Bâtiments Civils et des Palais Nationaux.

L’édifice est finalement construit entre 1913 et 1919 à l’alignement, rue de Madrid. L’homme de l’art se saisit d’un programme industriel pour œuvrer à partir de techniques nouvelles. Il mobilise les savoir-faire de l’incontournable entreprise de béton armé Hennebique, et propose la mise en œuvre d’un système nouveau dit « poteaux-poutres ». Cette solution permet la création de grands plateaux libres destinés aux installations nécessaires au bon fonctionnement du réseau téléphonique parisien. Pour autant, le vocabulaire employé en façade reste soucieux d’ornementation. Rue de Madrid, un effort considérable est consenti pour la façade : des briques jaunes estampillées HS, Henri Sachot briquetier à Montereau, viennent rappeler la pierre blonde de Paris. Des grilles en fer forgé répondent aux élégantes ferronneries des immeubles voisins. Quelques éléments saillants en béton sont enduits pour parfaire l’intégration d’une construction éminemment fonctionnelle à son environnement bourgeois.

L’essor des télécommunications invite les autorités à compléter cet équipement. La parcelle du Central Laborde offre encore quelques opportunités de construction. Guillaume Tronchet (1867-1959) est alors l’architecte des Postes et Télécommunications. Élève de Jules André puis de Victor Laloux à l’École des Beaux-Arts de Paris, diplômé en 1891 et deuxième Prix de Rome en 1892, il travaille dès 1903 pour le compte de l’État. En 1911, il est même désigné architecte en chef du Palais de l’Élysée. À Paris, Guillaume Tronchet poursuit sa réflexion sur le bon usage de la brique rouge dite de « qualité Bourgogne » : le Central Laborde est l’occasion de parfaire sa maîtrise d’un matériau qu’il a déjà employé dans la capitale, place de Fontenoy, au sein du ministère du Travail. Aussi, pour ce projet, il pense les mêmes assemblages de briques à arêtes vives et « repressées », lesquelles permettent la création de motifs géométriques en relief et en épaisseur, réinterprétant l’épure ornementale des constructions Art déco d’alors. Guillaume Tronchet fait intervenir les frères Martel et leur confie la réalisation d’un tympan sculpté. In fine, l’immeuble réalisé, en fond de cour, ainsi que le porche monumental, rue d’Édimbourg, comptent parmi les plus beaux exemples de l’Art déco à Paris.

Si les deux immeubles formant le central téléphonique Laborde n’ont vraisemblablement jamais été reliés à l’achèvement de la seconde construction en 1935, des travaux modificatifs ont conduit les utilisateurs à créer des percements pour passer efficacement d’une adresse à l’autre. Bien des transformations ont été réalisées et, dans les années 1970, une surélévation disgracieuse, en totale rupture avec l’existant, a été imaginée sur l’édifice de Guillaume Tronchet.

Le départ progressif des équipes d’Orange, bien que le central reste actif et désormais cantonné entre le sous-sol et le rez-de-chaussée du bâtiment, est l’opportunité de restaurer un ensemble remarquable mais aussi de lui conférer la cohérence et l’harmonie qui manquent cruellement à ses espaces intérieurs. Pour ce faire, le travail de STUDIOS Architecture et de Maison Sarah Lavoine promet de réparer quelques outrages et de parfaire l’histoire d’une adresse.

STUDIOS Architecture, méthode et projet

STUDIOS Architecture. Le nom semble aussi efficace qu’anonyme. Aucun patronyme ne vient en effet s’imposer. Pour Sophie Henley-Price, associée et directrice générale, l’agence incarne avant tout l’antistar system. « Nous sommes une pratique internationale, fondée à San Francisco en 1985. Notre marque de fabrique est l’atelier client. L’innovation n’est possible, à nos yeux, que dans le dialogue et la réflexion commune. Un architecte n’est rien sans son commanditaire et vice versa », dit-elle.

Une des singularités de STUDIOS Architecture est de mêler les pratiques : architecture et architecture d’intérieur. « Nous encourageons même la polyvalence de nos collaborateurs en les invitant à aller de l’une à l’autre. C’est une richesse que de savoir parler aussi bien de construction que d’usage », note l’associée senior. Penser un projet sous ce prisme avait de quoi intéresser Covivio dont la stratégie cible la création d’un immobilier tertiaire et serviciel haut de gamme, notamment au sein d’un patrimoine à transformer : les anciens centraux téléphoniques parisiens d’Orange. « L’exercice particulier de la restructuration exige de prime abord une approche mesurée. Seul un diagnostic précis de l’existant peut ouvrir le champ à une vision ambitieuse », prévient Vincent Maury, associé et directeur du projet.

STUDIOS Architecture œuvre sur deux projets parallèlement, celui de la rue de Madrid mais aussi celui de la rue d’Anjou. « Il s’agit, dans le cas du Central Laborde, de deux immeubles semi-industriels dont les étages présentent souvent de grandes hauteurs sous plafond et dont les planchers sont épais. La particularité de cet ensemble immobilier réside dans la dualité de l’adresse.

Elle est en réalité composée de deux constructions distinctes dont la répartition des niveaux en coupe n’est pas la même », explique-t-il. Au-delà de la difficulté à transformer un patrimoine complexe, il s’agit à travers ce projet de créer une distribution cohérente. « Nous y avons vu l’opportunité de créer un projet atypique riche en surprises. Il fallait apporter de la lumière, de la fluidité et, surtout, en faire un lieu vivant. Toute la réflexion repose en fin de compte sur une question simple : que devons-nous garder et valoriser ? Au-delà, nous ne nous interdisons aucune intervention contemporaine tant qu’un ajout contribue à redonner vie à une architecture passée », indique-t-il. Sur ce point, tout est affaire de dialogue entre les époques. L’extension réalisée au détour des années 1970 est l’occasion d’envisager une réécriture plus contemporaine et qualitative de ces espaces, et plus avant de restituer une composition d’origine.

À travers le projet Laborde, STUDIOS Architecture révèle les qualités de deux immeubles aux façades remarquables. En tenant compte de l’usage mais aussi d’un impératif contemporain de flexibilité, l’agence livre un ensemble capable, face aux évolutions rapides du marché, d’être facilement modifié. Début 2024, l’adresse accueille le siège européen de Covivio et un nouveau site Wellio, offre de bureau flexible du groupe, laquelle propose en contrat de prestations des bureaux privatifs, des espaces de coworking, des salles de réunion et des espaces événementiels. Cette configuration originale annonce à bien des égards l’avenir du bureau, avec comme maîtres-mots les notions de sur-mesure et d’« hospitality ».

L’Atelier :  de la vitrine à l’avant-garde

L’enjeu de ce projet est, après tout, pour Covivio de présenter, à cet endroit, une vitrine du patrimoine de l’entreprise et de ses savoir-faire en matière tertiaire. En proposant au sein de cet ensemble immobilier une offre Wellio, il s’agit certes de mutualiser les aménités nécessaires au bon fonctionnement du siège européen de Covivio, mais aussi de créer des rencontres, de favoriser ce que d’aucuns nomment la sérendipité, et, plus avant de penser un rapport à la ville différent. En résumé, le mot d’ordre est l’ouverture.

Sur ce point, L’Atelier incarne l’avant-garde de l’immobilier tertiaire, et le travail mené par STUDIOS Architecture et Maison Sarah Lavoine confirme une tendance nouvelle mêlant au bureau les références hôtelières. Il y a dix ans encore, d’aucuns discutaient volontiers la pertinence de l’open space, une configuration exigeant déjà plus d’ouverture. Ce thème dépasse aujourd’hui la seule sphère de l’espace de travail. L’ouverture se joue désormais physiquement, et portes et fenêtres s’ouvrent enfin sur des espaces à l’air libre. Ainsi, grâce à la restructuration menée par STUDIOS Architecture, L’Atelier profite de toitures-terrasses pour créer, en lieu de disgracieuses installations techniques, d’élégants rooftops végétalisés, lesquels contribuent largement à la qualité d’usage de l’adresse.

Ce contact avec l’extérieur souligne aussi la « biophilie » que tout un chacun exprime aujourd’hui. Le besoin de nature se manifeste, rue de Madrid, par la végétalisation d’un tiers de la surface de la parcelle occupée par L’Atelier.

Cet idéal d’ouverture a également connu un tournant peut-être irréversible à l’issue de la crise sanitaire pendant laquelle le bureau s’est trouvé délocalisé au sein de la sphère domestique. Le « home office » ne condamne pas, selon les observateurs, l’immeuble tertiaire, du moins celui placé en centre-ville. La métropolisation du marché se trouve même renforcée, et le processus est pleinement illustré par L’Atelier qui profite d’une adresse à proximité de la gare Saint-Lazare, l’un des nœuds de transports les plus attractifs de la capitale. Pour autant, il s’agit pour de nombreuses entreprises de faire revenir leurs salariés au bureau et, pour ce faire, elles cherchent à accroître leur attractivité. Aujourd’hui, les codes de l’hôtellerie sont justement transposés dans cet objectif et « l’hospitality management » devient la règle ou presque. L’« hospitality desk » ou conciergerie, la salle de sport, l’espace bien-être, les tisaneries, l’offre variée de restauration, les espaces événementiels sont autant d’aménités nouvelles que propose L’Atelier, illustrant ainsi ce que se dit être aujourd’hui la destination « bureau ». À l’heure de la grande démission et de l’hypothétique retour au bureau, cette approche servicielle est plus importante que jamais ; L’Atelier, dans son architecture autant que dans sa structure, dans son aménagement autant que dans son organisation, se fait, au cœur de Paris, un véritable cas d’école.

L’essor actuel du télétravail est, selon nous, intimement lié au bien-être de chacun, dans son environnement domestique et personnel. Aussi, l’espace tertiaire doit répondre à un haut niveau de confort. Il doit, par ailleurs, être attractif en proposant une expérience singulière.

Sauhaila Tournier, Directrice du Studio d’Architecture Intérieure et Design, Maison Sarah Lavoine

 

Entretien avec Olivier Estève, Directeur Général Délégué, Covivio

Pourriez-vous présenter succinctement le patrimoine tertiaire parisien de Covivio ?
Il se divise en deux catégories : la première est constituée d’immeubles où nous réalisons ou avons réalisé des travaux pour créer des espaces de bureaux dotés des meilleurs niveaux de performance environnementale et proposant une expérience unique qui associe flexibilité, intérieurs chaleureux et large gamme de services. La seconde réunit toutes les adresses qui n’ont pas encore été transformées. Parmi elles, nous retrouvons de nombreux centraux téléphoniques et quelques immeubles haussmanniens. À mesure que ce patrimoine se libère, nous engageons des travaux et ambitionnons de lourdes restructurations. Notre objectif est de répondre aux attentes de nos clients mais aussi à celles de la société telles qu’exprimées notamment dans le PLU bioclimatique de la ville de Paris. L’enjeu de ces projets est à la fois de rechercher des externalités positives, d’ouvrir les bâtiments sur la ville, d’être efficace énergétiquement et même d’aller plus loin que ce que la réglementation exige. Ces opérations sont l’occasion de démontrer notre savoir-faire en matière de restructuration, à l’heure où il importe de savoir reconstruire la ville sur elle-même plutôt que de démolir pour reconstruire. La transformation est gage, à nos yeux, de durabilité.

 

L’architecture tertiaire est en pleine évolution et les bureaux ne sont plus conçus aujourd’hui comme hier. Comment vous adaptez-vous à cette métamorphose du marché ?
Le marché de l’immobilier tertiaire est effectivement en pleine mutation et rien n’est encore véritablement arrêté. L’avènement du flex office et celui du télétravail bouleversent considérablement les habitudes et signent l’obsolescence rapide de programmes y compris récents. Il est désormais essentiel d’offrir, au sein de nos immeubles, la plus grande flexibilité afin que les entreprises puissent rapidement s’adapter. C’est là l’une des caractéristiques de L’Atelier, qui permet de multiples configurations possibles de par son architecture, et la programmation que nous avons imaginée.

 

Quelles sont les autres évolutions du marché que vous prenez en compte aujourd’hui et dont L’Atelier est l’incarnation ?
De nouvelles thématiques sont aujourd’hui abordées à l’aune d’évolutions sociétales. La question de l’ouverture sur la ville est notamment posée. Elle implique d’aborder de front les normes relatives aux ERP (établissements recevant du public) ou encore celles liées à la sécurité incendie. Nous allons, de fait, progressivement vers plus de mixité d’usages et nous réfléchissons à faire de certains immeubles de véritables plateformes collaboratives. En réalité, travailler n’est plus un exercice solitaire. Les espaces collectifs et collaboratifs prennent désormais plus de place qu’ils n’en ont jamais eu. Les parties communes ne sont plus, dans ce contexte, jugées, au sein d’un immeuble de bureaux, comme inutiles. Elles permettent d’augmenter considérablement ce que nous désignons aujourd’hui comme « la valeur d’usage ». Si autrefois ces espaces collectifs et collaboratifs représentaient entre 10 et 15 % des surfaces, ils en constituent désormais plus de la moitié.

Entretien avec Vincent Maury, Directeur du projet – Architecte associé, STUDIOS Architecture, et Adeline Boulnois, Partenaire, STUDIOS Architecture

Quels ont été les objectifs de ce projet ?
Vincent Maury : Cet ensemble immobilier était atypique, complexe et contraint, ce qui le rendait paradoxalement très riche, ayant un fort potentiel spatial et architectural – un intérêt immédiat !

Dès la première visite, nous avons compris le potentiel inédit des bâtiments existants, l’un rue de Madrid, l’autre rue d’Édimbourg, en plein cœur du quartier de l’Europe, l’un des plus prisés de Paris. Ils possédaient tous deux des qualités spatiales intrinsèques altérées par les transformations successives : des volumes intérieurs généreux, une structure très flexible, des façades remarquables et des espaces extérieurs multiples jusqu’ici non exploités. Nous avons entrepris une transformation en profondeur pour ancrer le site dans son histoire et le projeter dans une nouvelle ère : contemporaine, adaptée aux nouveaux usages et aux enjeux environnementaux.

Tout le travail a consisté à déverrouiller les espaces en profitant de la volumétrie existante et à redonner une cohérence architecturale globale. Enfin, il nous paraissait évident de mettre en valeur les vues remarquables depuis le dernier étage sur l’Église Saint-Augustin, la Tour Eiffel et le Sacré-Cœur. Il s’agissait alors de repenser ce niveau supplémentaire et de créer, sur le toit, des espaces extérieurs associant jardins et terrasses.

 

Comment résumeriez-vous votre stratégie pour ce projet ?
Adeline Boulnois : Notre vision architecturale s’est développée autour de trois axes majeurs. Le premier visait la préservation et la restitution de la qualité architecturale d’origine. Le deuxième nous a incités à reconsidérer les liaisons fonctionnelles et à créer un socle actif connecté à la rue et par conséquent ouvert sur la ville. Enfin, le troisième ciblait la valorisation des espaces extérieurs – cour et toiture – pour à la fois offrir des usages nouveaux et rendre possible une végétalisation de l’ensemble.

 

Votre proposition respectueuse du patrimoine d’origine a-t-elle éveillé l’intérêt de l’Architecte des Bâtiments de France ?
AB : L’Architecte des Bâtiments de France s’est révélée intéressée par notre démarche, et notamment par nos propositions de restitution des huisseries tant côté rue de Madrid que côté cour. La configuration de la cour Édimbourg a, quant à elle, fait l’objet de multiples échanges. Nous voulions, au début du projet, couvrir la rampe d’accès véhicules créée à l’origine du bâtiment de Guillaume Tronchet afin de créer une cour généreuse, en pente douce, qui arase les différents niveaux. Selon l’ABF, ce dispositif faisait partie intégrante de la composition d’origine. Nous avons donc pris soin de conserver cette rampe afin d’y créer un espace végétalisé formant le rez-de-jardin et donnant un accès direct au local vélos et à des espaces actifs du socle.

Fiche technique :

Maîtrise d’ouvrage : Covivio
Maîtrise d’oeuvre Architecture : STUDIOS Architecture, Vincent Maury, architecte associé, Adeline Boulnois, partenaire, Architecture intérieure : Maison Sarah Lavoine programme Réhabilitation d’un central téléphonique en ensemble à usage de bureaux
Entreprises : GCC (entreprise générale), Cloison amovible : ALSEA, Agenceur : EMAB Agencement, DURIEZ Agencement, Cuisiniste : G3 Concept
Surface : 6 170 m²

Texte : Jean-Philippe Hugron
Photos : Olivier Ouadah, Axel Dahl

— Lire l’article dans Archistorm 126 daté mai – juin 2024